L’aube musicale de cette fin d’année 2025 s’est teintée d’émotions grâce au retour d’Alice on the Roof dans l’actualité musicale. Lors de son passage remarqué dans Le Réveil de Tipik, la chanteuse a dévoilé un nouvel album intimement baptisé « Alice », marquant une étape essentielle dans sa carrière. Elle y interprète pour la première fois un disque entièrement en français, confirmant sa volonté de s’ouvrir toujours davantage à son public. « 15 ans », présenté en performance en direct au piano, a capté l’attention avec la nostalgie poignante de son texte et, en filigrane, la mue artistique de la Montoise. C’est tout un nouveau chapitre qu’entame la révélation de The Voice, entre confidences, nouveautés musicales et maturité retrouvée, qui électrisent la scène de la chanson française.
Alice on the Roof : le parcours d’une étoile de la chanson belge à l’actualité musicale
Devenue un visage incontournable de la musique en francophonie, Alice on the Roof n’a jamais cessé de captiver les amateurs de chanson française depuis ses débuts. Née à Soignies, elle fait irruption sur la scène lors de la troisième édition de The Voice où, bien que son parcours dans l’émission s’arrête prématurément, le destin musical lui tend les bras. À peine sortie de cette expérience formatrice, elle publie « Easy Come Easy Go » en 2015, un premier single qui pose les jalons d’une identité pop-électro à la fois douce et singulière.
Son premier album, « Higher », dévoilé en 2016, manifeste une sensibilité aérienne, portée par une voix cristalline. Ce projet lui permet de conquérir un public fidèle bien au-delà de la Belgique, jusqu’aux festivals européens. La trajectoire est marquée certes par des récompenses, mais surtout par une recherche constante d’authenticité artistique, qui s’incarne aujourd’hui dans son nouvel album. Après plusieurs années de recul médiatique et d’évolution discrète, le retour d’Alice est perçu comme un événement dans le paysage musical de 2025.
Alice on the Roof ne s’est pas contentée de briller en solo. Toujours animée d’une envie de transmission, elle rejoint en 2023 le banc de The Voice Kids sur La Une en tant que coach. Son implication auprès des jeunes talents révèle une envie de valoriser la scène émergente, tissant ainsi un lien intergénérationnel fort. La saison 2025 de The Voice Kids confirme sa place aux côtés d’artistes comme Matthew Irons, Typh Barrow et, plus récemment, Joseph Kamel. Au fil de ses engagements, Alice incarne une nouvelle génération d’auteures-compositrices-interprètes qui refusent d’être cantonnées dans un seul rôle.
Le parcours d’Alice n’est pas celui d’une étoile filante, mais bien d’une étoile qui prend son temps pour s’épanouir et façonner sa lumière. Son sens de la retenue, sa capacité à surprendre par des choix audacieux mais élégants, se ressentent dans chaque étape de sa carrière. L’engagement d’Alice on the Roof pour la musique francophone, avec un album dévoilé entièrement en français, traduit une évolution tant artistique qu’intime. Loin d’une simple réinvention, il s’agit d’une affirmation de soi, comme le confirmera la performance en direct de « 15 ans » dans Le Réveil de Tipik.
Cette évolution progressive, entre scènes prestigieuses et travail en studio, annonce un nouveau cycle. Une génération voit en Alice un modèle, tandis que la critique loue la simplicité assumée du projet « Alice » et la sincérité du propos. Le contexte musical actuel, entre essor des plateformes et soif de récits authentiques, lui offre en 2025 l’écrin parfait pour transmettre sa poésie. D’un album à l’autre, l’histoire personnelle d’Alice se mêle à l’histoire collective d’une chanson française toujours en mouvement.
Nouveau chapitre : l’album « Alice » et la mue vers la chanson française
En proposant l’album éponyme « Alice », Alice on the Roof affirme un désir de sincérité créative jamais atteint auparavant. Ce disque marque une rupture franche avec ses précédents opus, car il s’agit de son premier album entièrement chanté en français. Ce passage de l’anglais, dans lequel elle composait principalement, à la langue de Molière, révèle bien plus qu’une simple évolution stylistique : c’est une volonté de se dévoiler autrement, d’inviter son public dans une intimité nouvelle et de rapprocher sa poésie de l’auditeur francophone.
L’album dévoilé explore des thématiques intimes, parfois douloureuses, qui font écho à des questionnements universels : la quête de soi, la mémoire de l’enfance, la complexité des sentiments. Alice ne cherche pas à masquer les fragilités, mais à en faire une force. Les arrangements, tantôt minimalistes, tantôt plus orchestrés, mettent en valeur le timbre de voix si distinctif de l’artiste. Cette épure volontaire s’entend dès le premier titre, porté par un combo piano-voix enveloppant, où chaque mot semble pesé, chaque note déposée avec délicatesse.
Choisir de donner son propre nom à son album, c’est revendiquer une mise à nu rare dans une industrie parfois en quête de formules toutes faites. Cette authenticité est renforcée par la collaboration avec des producteurs et compositeurs reconnus, notamment au sein du label Tôt ou Tard, déjà abri d’artistes respectés comme Vincent Delerm ou Vianney. Ce choix d’équipe crée une émulation créative, nourrie par l’écoute et le partage. Il en résulte un disque cohérent, pensé comme un voyage initiatique à travers les couches de la personnalité d’Alice.
Certains morceaux s’inspirent de moments charnières, à l’image de « 15 ans », dévoilé en avant-première lors de l’émission Le Réveil de Tipik. Cette performance en direct a souligné le niveau d’introspection atteint par la chanteuse. Là où ses anciennes œuvres oscillaient entre métaphores et échappées oniriques, l’écriture de « Alice » s’attache à décrire le vécu, à traduire une émotion brute sans détour. C’est dans la langue française qu’Alice ose désormais parler, et ces mots résonnent différemment, plus proches peut-être, de l’expérience de ce public grandissant qui l’a vue évoluer.
Avec « Alice », un album dévoilé en pleine maturité, la chanteuse démontre qu’il est possible de conjuguer pop, sensibilité et authenticité dans la chanson française contemporaine. Ce nouvel élan artistique lui permet de toucher de nouveaux auditeurs tout en rassurant ceux qui la suivent depuis ses débuts. Cette ouverture confère un souffle nouveau à sa carrière, impliquant aussi de nouvelles responsabilités, notamment celles du direct, thème que l’on abordera à travers sa prestation remarquée dans Le Réveil de Tipik.
La performance en direct dans Le Réveil de Tipik : éclat et sincérité de ‘15 ans’
S’il est une scène où le talent s’exprime sans artifice, c’est bien celle du direct radio. Lors de son passage dans Le Réveil de Tipik, Alice on the Roof a illustré avec justesse la force de la performance en direct en interprétant « 15 ans » au piano. L’émotion palpable dans sa voix, la fragilité assumée dans son regard et la simplicité du décor ont ramené les auditeurs, le temps d’une matinée, à l’essentiel de la musique : la connexion immédiate avec l’artiste.
Loin de se réfugier derrière des effets de production, Alice a choisi l’épure. La chanson « 15 ans » met à nu les tourments de l’adolescence, la brume des souvenirs, la tendresse parfois douloureuse envers celle que l’on a été. Chanter ce titre en direct, c’était prendre le pari de l’authenticité, au risque de la voix tremblante ou de l’imprévu technique. Mais c’est justement là que réside le charme de l’interprétation live : chaque hésitation ajoute une couche d’humanité à la prestation, chaque sourire contenu laisse deviner la fierté de la route parcourue.
Quelques notes suffisent à transformer le studio radio en alcôve poétique, suscitant des souvenirs chez les auditeurs de tous âges. Ce choix de revenir sur l’adolescence, thème universel, a également permis à Alice d’engager la conversation sur la construction de soi et la nostalgie des premières fois.
À travers ce moment partagé dans Le Réveil de Tipik, un dialogue s’instaure entre la chanteuse et son public, direct témoin d’une évolution artistique mais aussi générationnelle. La réaction immédiate sur les réseaux sociaux n’a pas manqué : nombreux sont ceux qui, émues, ont salué la capacité d’Alice à faire vibrer les cordes sensibles grâce à cette simplicité désarmante.
Plus que la mise en avant d’un single, l’expérience de la performance en direct réaffirme la place centrale de l’artiste dans la chanson française contemporaine. Cette authenticité, qui se transmet dans le cadre d’un album dévoilé sans artifices, correspond à la nouvelle exigence d’un public en quête de sincérité. Voilà pourquoi l’actualité musicale d’Alice on the Roof, loin d’être une parenthèse, s’inscrit dans une dynamique durable.
Les dessous de la création : immersion dans l’atelier musical d’Alice on the Roof
Concevoir un album en 2025 implique bien plus qu’une succession de chansons : il s’agit d’un acte de création dans lequel la technologie dialogue avec les émotions brutes de l’artiste. Dans le cas d’Alice on the Roof, le processus de production de son nouvel album a été jalonné de défis et de remises en question. Le choix d’un album 100% en français a notamment transformé l’approche de l’écriture, exigeant une recherche minutieuse du mot juste, de l’expression la plus sincère, sans se cacher derrière l’abstraction de l’anglais.
Alice a choisi d’enregistrer ses nouveaux morceaux dans un studio baigné de lumière naturelle, entourée d’une équipe restreinte et bienveillante. Ce climat propice à la confidence a permis de tester différentes directions musicales, de la pop aérienne à des formats plus acoustiques et épurés. La production a ainsi privilégié l’organique au synthétique, mettant en avant la voix et le piano comme épine dorsale de la majorité des titres. Cette recherche de vérité sonore s’appuie aussi sur l’utilisation d’outils de pointe, capables de restituer la moindre nuance vocale, mais toujours au service de l’émotion.
Dans ses confidences livrées au micro lors des interviews, Alice revient souvent sur l’influence de la littérature et du cinéma français dans ses nouveaux textes. Elle cite notamment les figures féminines qui l’ont précédée, d’Émilie Dequenne à Zazie, comme des sources d’inspiration puissantes. Cette volonté d’embrasser la langue française se traduit également par une articulation différente des mélodies, l’accent étant mis sur l’intelligibilité et la force narrative du texte.
Le processus n’a pas été linéaire : certains morceaux, écrits dans des moments de doute, ont été retravaillés plusieurs fois avant de trouver leur équilibre. La maison de disque a offert un environnement d’expérimentation sous le label Tôt Ou Tard, permettant à Alice de repousser ses propres limites sans jamais renier l’essence de son art.
Ce choix de sincérité et d’exigence porte ses fruits aujourd’hui. L’album dévoilé établit une cohérence entre paroles, arrangements et inspirations, offrant ainsi aux auditeurs une expérience immersive. Beaucoup saluent la qualité de la réalisation, qui sert sans jamais écraser la personnalité de l’artiste. Alice on the Roof s’inscrit ainsi dans la lignée d’une scène française moderne, où authenticité et innovation ne s’excluent plus, bien au contraire.
Impact du nouvel album sur la scène francophone et perspectives
Le retour d’Alice on the Roof, avec un album dévoilé d’une telle authenticité, n’est pas un simple effet de mode mais un signal fort pour la scène musicale francophone. À travers la transition vers la chanson française, la chanteuse a permis à de nouveaux publics de s’identifier à son parcours et à ses textes. L’inscription dans le cercle fermé des artistes signés sur des labels influents — à l’instar de Tôt Ou Tard — donne également le ton d’une nouvelle ère, où la frontière entre la belgitude et l’universel s’efface.
Sur les réseaux sociaux, les réactions ne se sont pas fait attendre. De nombreux fans, touchés par la performance en direct dans Le Réveil de Tipik, ont appuyé la transformation réussie de l’artiste, saluant ce qu’ils perçoivent comme une renaissance plutôt qu’un simple retour. Pour beaucoup, ‘Alice’ n’est pas seulement le nom d’un nouvel album, mais celui d’une invitation à se réconcilier avec ses émotions, à retrouver la simplicité perdue des premières années.
Ce positionnement inspire également d’autres artistes, qui voient dans le parcours d’Alice la preuve qu’il est possible de s’imposer dans l’actualité musicale sans céder à la standardisation. Les radios et médias spécialisés, eux, relaient abondamment les extraits du disque, mettant en avant le renouveau de la chanson française par une nouvelle génération d’auteurs-compositeurs. La vraie force de l’album, toutefois, réside dans cette capacité à traverser les cloisons générationnelles et culturelles : chacun y trouve un miroir, une parcelle de son histoire.
En 2025, le débat sur la place de la chanson francophone dans le paysage global retrouve un souffle inédit grâce à de tels projets. Le succès d’Alice on the Roof montre qu’au-delà de l’effet nouveauté, c’est la quête de sens et de sincérité qui porte les artistes durablement. Le public, lassé des schémas marketing, plébiscite ce retour à l’essentiel : une voix, un texte, une émotion, servis par une intention pure.
Par ce nouvel album et la puissance émotionnelle de ses performances, Alice on the Roof s’impose désormais comme une figure incontournable de la chanson française contemporaine. Sa trajectoire singulière, reflet de la diversité et de l’audace culturelle belge, pose les jalons d’une nouvelle façon de concevoir la musique : moins tournée vers la rentabilité court-terme, plus attentive à l’impact véritable sur la société et l’imaginaire collectif. Ainsi s’inscrit Alice, pour longtemps, dans le panthéon des voix à suivre.