Plongés dans la lumière caressante du Château Vaudois, les visiteurs découvrent en 2025 une exposition intrigante qui unit la magie des arts visuels à la poésie d’un lieu emblématique. L’événement – consacré à Thierry Charpentier, peintre reconnu pour sa sensibilité narrative, et Jean Van Weyenbergh, sculpteur aux œuvres monumentales et contemplatives – s’impose comme une invitation rare à la découverte artistique. Entre galeries baignées de reliefs lumineux et jardins vibrants d’installations, ce dialogue entre art moderne et patrimoine historique suscite l’émerveillement. La mer, fil conducteur thématique, charrie ici des émotions universelles, tout en honorant la créativité contemporaine et la culture suisse au sein d’une architecture historique dont la mémoire se mêle à celle des œuvres exposées.
Voyage au cœur de l’exposition intrigante : l’âme créative du Château Vaudois dévoilée
Traversant la salle aux Étoiles du Château Vaudois à Roquebrune sur Argens, le regard du visiteur s’ouvre à un univers fascinant où chaque œuvre devient un portail vers l’imaginaire. L’exposition intrigante orchestrée par la famille Delli-Zotti insuffle au domaine un souffle contemporain, tout en respectant la tradition de mécénat artistique qui distingue le lieu. Les murs, gorgés d’histoire, servent d’écrin parfait aux explorations créatives de Thierry Charpentier et Jean Van Weyenbergh, deux artistes dont la complémentarité enrichit la scène des arts visuels en France.
L’union de la peinture et de la sculpture, savamment orchestrée, transforme la découverte artistique en une expérience multisensorielle. D’un côté, la lumière et la matière, apprivoisées par Thierry Charpentier, donnent naissance à des tableaux où l’émotion surgit à chaque recoin d’ombre et de clarté. De l’autre, les œuvres sculpturales de Jean Van Weyenbergh se révèlent en pleine nature ou dans la sobriété majestueuse des salles du château, interrogeant la relation entre l’homme, l’environnement, et le patrimoine.
Cette exposition ne se présente pas seulement comme une galerie d’œuvres, mais invite véritablement le visiteur à une réflexion sur la place de l’art contemporain au sein des architectures historiques. Parfois, la confrontation entre le passé du Château Vaudois et la contemporanéité des créations stimule l’imaginaire, comme lors de la déambulation dans les vignes où les sculptures semblent dialoguer silencieusement avec les ceps centenaires. Les choix esthétiques – jeu de lumière sur une toile, placement stratégique d’une sculpture monumentale – sont pensés pour évoquer l’harmonie entre espace bâti, nature vivante, et sensibilité humaine.
L’ensemble de l’exposition fait la part belle à la culture suisse, qui transparaît dans l’héritage des artistes mais aussi dans l’ancrage du château. Les Vaudois, qui donnèrent leur nom au lieu, étaient connus pour leur quête d’authenticité et de liberté – valeurs que l’on retrouve en filigrane dans l’engagement des artistes exposés. Ainsi, loin de se limiter à une présentation esthétique, la manifestation propose une véritable immersion dans l’histoire, les mythes et les rêves portés jusque dans chaque recoin du Château Vaudois.
Pour ceux qui franchissent les portes de l’exposition, l’expérience se double d’une rencontre intime avec la créativité contemporaine sous toutes ses formes. Les coups de pinceau soignés, les volumes sculptés, mais aussi les espaces de flânerie autour des œuvres, participent à façonner un parcours sensoriel et intellectuel. Il n’est pas rare d’observer un visiteur, captivé par un détail de tableau ou la courbe d’une sculpture, perdu dans une méditation silencieuse. Les enfants s’émerveillent devant les formes insolites qui rythment les allées et les adultes retrouvent le goût de la contemplation, émus par la force discrète de l’art moderne alliée à la noblesse du patrimoine.
En filigrane, l’exposition intrigue par le choix de la thématique marine : la mer, tantôt apaisante, tantôt tempétueuse, irrigue chaque œuvre, comme un rappel constant de l’infini et de l’éphémère. Ce fil rouge donne au parcours une unité poétique, où chaque salle et chaque recoin du parc semblent chuchoter des récits venus d’ailleurs. Au cœur de la découverte artistique, ce thème de la mer devient un vecteur d’émotions partagées, reliant artistes, visiteurs et mémoire du lieu dans une même expérience sensorielle.
Thierry Charpentier : poésie figurative et narration émotionnelle en arts visuels
Thierry Charpentier, dont l’œuvre occupe une place singulière dans l’exposition au Château Vaudois, emprunte les chemins de la figuration narratrice pour transcender la peinture contemporaine. Né en 1967 en Haute-Marne, diplômé de l’École des Beaux-Arts, il a choisi très tôt de s’affranchir des frontières classiques pour donner vie à une peinture émotionnelle, riche en jeux d’ombre, de lumière et de suggestions poétiques.
Au fil de son parcours – des salons parisiens aux foires internationales telles qu’Art Miami ou Palm Beach – Charpentier a su imposer un style immédiatement identifiable, où la sensibilité du trait le dispute à la minutie technique. Sur les cimaises du Château Vaudois, ses œuvres résonnent d’une rare intensité : scènes de rue, instants de la vie quotidienne ou évocations théâtrales invitent le spectateur à pénétrer dans des mondes silencieux, chargés d’allusions et de récits muets. Les créations phares comme « La révolution du silence » ou « La gare abandonnée » proposent des atmosphères où le spectateur trouve libre cours à ses propres émotions, fidèle à la conviction de l’artiste que l’œuvre appartient à celui qui la regarde.
La dimension narrative de la peinture de Charpentier transparaît dans la composition soignée des tableaux, où chaque détail – posture, jeu d’ombre, source lumineuse – contribue à esquisser une histoire sans mots. L’artiste, inspiré par le théâtre, multiplie les clins d’œil à la dramaturgie, par l’intensité des regards, la tension d’une main, ou l’opposition dramatique des couleurs. Le moindre objet peint devient vecteur de sens, soumis à l’interprétation intime de chacun.
Une des forces du travail de Charpentier tient à sa capacité à glisser une part de quotidien ordinaire dans la sphère du rêve, en célébrant les mystères de la lumière et du mouvement. Ainsi, ses toiles semblent souvent suspendues entre réalité et fantasmagorie, la porte entrouverte d’un train, le reflet d’une lumière sur une nappe ou la gestuelle d’un personnage devenant les déclencheurs d’une cascade de souvenirs chez le spectateur. Ce dialogue continu entre l’attention au réel et l’évasion poétique place chaque œuvre à la croisée du vécu et de l’imaginaire.
Exposé pour la première fois au Château Vaudois en 2025, Charpentier retrouve dans ce contexte le type d’environnement propice à la réception méditative de son art : le calme du domaine, la douceur du jour déclinant sur les vignes, et l’architecture historique du château contribuent à sublimer la force évocatrice de ses peintures. Le public, qu’il soit connaisseur ou simple promeneur, s’arrête devant chaque tableau avec l’impression de deviner une histoire qui lui appartient désormais.
À la Fondation Taylor, en 2020, une exposition dédiée à son travail a déjà souligné la maturité et la constance de son engagement artistique. Sur la Côte d’Azur, à Lyon ou Londres, partout où il expose, Charpentier emporte l’adhésion d’un public curieux de lier l’art moderne à la sensation immédiate, à la mémoire et à la rêverie personnelle. Le succès de cette exposition au Château Vaudois s’inscrit dans cette continuité, rappelant régulièrement que la peinture est bien plus qu’une technique : elle est langage, émotion, et miroir sensible de notre temps.
Jean Van Weyenbergh : la sculpture contemporaine au service du patrimoine et du rêve
Martelant la matière avec une liberté inouïe, Jean Van Weyenbergh fait dialoguer la sculpture contemporaine avec l’architecture historique du Château Vaudois. Son approche, souvent monumentale et organique, s’appuie sur une profonde harmonie avec le paysage méditerranéen et une volonté de réveil des espaces partagés. Depuis 2017, ses œuvres ponctuent les rues du vieux village de Grimaud ainsi que le Musée du Patrimoine, formant un parcours artistique où la création renoue avec la culture suisse et provençale.
Sculptant le métal, le bois ou la pierre, Van Weyenbergh nous livre au Château Vaudois une exposition centrée sur la thématique marine, écho direct à la proximité du domaine avec la Méditerranée. Les pièces révèlent des formes circulaires, volutes et drapés, tantôt évoquant le mouvement des vagues, tantôt la lenteur hypnotique des galets polis par le temps. Chaque sculpture, qu’elle soit exposée à l’intérieur ou intégrée dans les jardins, semble s’accorder au rythme du lieu, soulignant la symbiose entre nature et humanité.
Il n’est pas rare que ses œuvres trouvent leur souffle autour d’un dialogue invisible avec l’architecture historique. Une arche d’acier enserre le regard sur la façade du Château Vaudois, un totem de bois épouse la perspective d’une allée bordée de vignes. La sculpture ne s’impose pas : elle enrichit l’espace, le prolonge, invite à la déambulation et à la rêverie. Les visiteurs expérimentent ainsi une nouvelle façon d’aborder l’art moderne, où l’œuvre n’est pas un objet isolé mais un acteur du paysage, un agent de recomposition de l’espace partagé.
Au-delà de la dimension purement visuelle, le travail de Van Weyenbergh tire sa force de la puissance symbolique qui habite ses matières. L’évocation du bateau, du port, de la mer en furie ou apaisée, occupe une place centrale dans les œuvres présentées au Château Vaudois. Ces présences sculpturales tissent un fil d’Ariane entre les temps anciens et les interrogations du monde contemporain sur la nature, le patrimoine et le vivre-ensemble.
Les visiteurs de l’exposition sont invités à s’arrêter, à tourner autour des œuvres, à s’accroupir pour observer un détail ou à lever la tête vers le ciel pour en saisir toute la magie. Cette approche sensible et inclusive fait de Van Weyenbergh une figure respectée de la créativité contemporaine, conciliant esthétique, expérience et mémoire collective. Au Château Vaudois, nul ne repart indifférent ; chacun emporte avec lui la trace d’une émotion partagée, d’une rencontre entre la matière et le rêve.
Château Vaudois : entre culture suisse, art moderne et patrimoine vivant
Bénéficiant d’un héritage pluriséculaire, le Château Vaudois ne cesse de cultiver une identité à la croisée des chemins, où la culture suisse, la tradition provençale et l’engagement contemporain dessinent les contours d’une aventure artistique perpétuelle. Le nom même du domaine, hérité des Vaudois – ce peuple guidé par Pierre Valdès à la fin du XIIe siècle, désireux de suivre l’idéal de pauvreté apostolique – témoigne d’une histoire où la liberté de penser et d’agir n’a jamais déserté les lieux.
Sous l’impulsion de la famille Delli-Zotti, le Château Vaudois s’est imposé dès ses premières années d’activité comme un espace privilégié de mécénat, ouvert aussi bien aux innovations des arts visuels qu’à la célébration du patrimoine architectural. Chaque pierre porte la marque de ceux qui l’ont habitée – prédicateurs itinérants, vignerons passionnés, artistes voyageurs – et chaque salle raconte à sa manière les tentatives successives de marier art moderne et tradition.
Au fil des événements qu’il abrite, le domaine ne se contente pas d’être un écrin. Il devient acteur de la vie culturelle régionale, accueillant expositions, pièces de théâtre, ateliers et rencontres où la créativité contemporaine s’épanouit en lien avec le terroir. La large gamme de nectars proposée par le château, des AOP Côtes de Provence aux cépages d’exception, prolonge cette tradition d’excellence et de partage. Les crus Château Vaudois, V de Vaudois ou Constellation s’associent ainsi à chaque manifestation pour enrichir l’expérience sensorielle des visiteurs. Ceux-ci peuvent par exemple ponctuer leur parcours artistique d’une dégustation, d’une visite guidée du chai, ou encore d’un pique-nique sous les oliviers où l’art et la gastronomie se répondent.
Cette symbiose entre architecture historique, création contemporaine et culture suisse trouve un écho particulier dans l’exposition intrigante consacrée à Thierry Charpentier et Jean Van Weyenbergh. Les toiles, sculptures et installations dialoguent avec la mémoire du lieu, éveillant le goût du beau comme celui de l’insolite. Les enfants s’approprient les espaces, les familles savourent la convivialité d’un après-midi au château, tandis que les amoureux d’art moderne se laissent surprendre par la vitalité de la scène artistique locale.
À quelques kilomètres du rocher rouge de Roquebrune sur Argens et de la Méditerranée, le Château Vaudois demeure un carrefour vivant où passé et présent dialoguent en permanence. Chaque exposition – et particulièrement celle de 2025 – inscrit le domaine dans la grande tradition des lieux où la découverte artistique devient le cœur battant de la vie culturelle régionale.
Expérience sensorielle et ateliers : immersion totale dans la créativité contemporaine au Château Vaudois
Visiter l’exposition intrigante de Thierry Charpentier et Jean Van Weyenbergh au Château Vaudois ne se résume pas à contempler des œuvres accrochées : c’est s’immerger dans une expérience vivante, qui mobilise tous les sens et favorise l’échange. Dès l’arrivée, le visiteur est accueilli dans un parc où les sculptures jalonnent le parcours, incitant à la curiosité et à la flânerie sous les cèdres séculaires ou au cœur des vignes. Le crépitement de la lumière sur les œuvres, la fraîcheur des pierres anciennes et le parfum du maquis créent un environnement propice à l’évasion intérieure.
Le Château Vaudois propose de nombreuses activités qui prolongent l’expérience artistique et sensorielle. Ateliers œnologiques, visites guidées du chai et de la cave, et même des promenades interactives pour appréhender le vignoble à travers l’art rythment le quotidien de l’établissement. Les visiteurs peuvent ainsi s’initier à la dégustation des vins, guidés par des sommeliers passionnés, tout en découvrant l’histoire viticole du domaine et l’engagement de la famille Delli-Zotti envers la culture suisse et l’art moderne.
Pour les amateurs d’expériences originales, des pique-niques gourmands baptisés Évasion Gourmande ou Délices Champêtre offrent la possibilité d’associer plaisir des papilles et découverte artistique, sous le signe du raffinement et de la convivialité. Quant aux événements festifs, anniversaires, réunions de famille ou escapades entre amis, le Château Vaudois se fait le théâtre idéal de souvenirs inoubliables, mêlant culture, art et gastronomie. Le 21 août prochain, la scène du domaine accueillera par exemple la pièce « Ah, si j’étais une femme » de Julien Sigalas, preuve que la programmation tisse des liens étroits entre toutes les formes d’expression culturelle.
L’exposition bénéficie également d’une médiation active : chacun peut dialoguer avec les organisateurs, interroger les artistes lors de rencontres ou simplement s’imprégner de l’atmosphère unique du domaine. De nombreux visiteurs repartent inspirés, prêts à prolonger la découverte artistique par un retour sur le site en ligne du Château Vaudois ou la visite de nouvelles expositions. En invitant à une déambulation libre, sans hiérarchie ni parcours imposé, le domaine place l’art au cœur de la vie et de l’échange.
Cette immersion favorise la rencontre entre générations, origines et sensibilités différentes, consolidant le rôle du Château Vaudois comme creuset d’innovation artistique et de dialogue interculturel. L’exposition de Thiery Charpentier et Jean Van Weyenbergh, par sa richesse et sa diversité, s’inscrit comme un moment fort de la saison culturelle, encourageant chacun à explorer l’inattendu et à s’ouvrir à toutes les formes de créativité contemporaine.