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Gamescom 2025 : Toxic Commando, le jeu inspiré de John Carpenter, dévoile son gameplay gore et intense à la manière de Left 4 Dead

À la Gamescom, l’un des moments forts a sans conteste été l’apparition fracassante de Toxic Commando, le nouveau FPS coopératif signé Saber Interactive et édité par Focus Entertainment. Les spectateurs ont eu droit à un premier aperçu du gameplay débridé et bourré d’hémoglobine, sur fond d’hommage assumé à la génération vidéoludique marquée par Left 4 Dead. Porté par l’imaginaire sombre et décalé de John Carpenter, le jeu marque une rencontre explosive entre la tension post-apocalyptique et la folie furieuse des années 80, déployant des hordes de mutants dans des environnements truffés de dangers et d’humour noir. Alors que le segment du shooter coop survitaminé compte déjà des poids lourds comme Dead by Daylight, Resident Evil ou encore Back 4 Blood, Toxic Commando compte bien imposer sa patte – à grand renfort de tripes, de vannes mordantes et d’action motorisée.

Toxic Commando à la Gamescom 2025 : un événement marquant pour le FPS coopératif

La Gamescom est l’un des plus grands rendez-vous mondiaux pour l’industrie du jeu vidéo. Chaque année, elle révèle son lot de surprises, et 2025 a confirmé cette tendance avec le dévoilement fracassant de Toxic Commando lors de l’Opening Night Live. Avant même sa sortie, le jeu cristallisait de nombreuses attentes, ne serait-ce qu’en raison de l’association insolite entre John Carpenter et le studio Saber Interactive. Rares sont les œuvres vidéoludiques qui parviennent à canaliser aussi efficacement l’ambiance propre au cinéma fantastique des années 80, tout en ciblant les amateurs d’adrénaline façon Left 4 Dead.

Pendant la présentation, les extraits de gameplay ont plongé les spectateurs dans un univers saturé d’horreur grotesque, d’explosions pyrotechniques et de dialogues caustiques propres à l’esprit “buddy movie”. Le titre s’est tout de suite démarqué par sa capacité à donner le sentiment d’une urgence collective : ici, la coopération n’est pas une option mais une question de survie, chaque joueur devant choisir sa classe et conjuguer ses compétences avec celles de ses compagnons.

L’implication de Focus Entertainment sur ce projet n’est pas anodine. L’éditeur a déjà prouvé, notamment avec des titres narratifs d’auteur, sa faculté à s’entourer de créateurs singuliers et à miser sur de fortes identités visuelles. De leur côté, les développeurs de Saber Interactive ont une solide expérience du FPS coopératif, avec à leur actif des licences comme World War Z et une implication remarquée sur Warhammer 40,000: Space Marine 2. Les ingrédients étaient donc réunis pour faire du lancement de Toxic Commando l’un des temps forts de la Gamescom.

L’événement aura aussi été l’occasion de révéler le moteur Swarm Engine, conçu pour gérer de vastes foules de mutants sans sacrifier la fluidité ni l’immersion. Cette évolution technologique, déjà remarquée sur World War Z, témoigne d’une volonté de repousser les standards techniques, un atout qui n’a pas échappé aux observateurs. En garantissant un affichage stable même lors des assauts massifs de créatures, Saber Interactive promet de remettre au goût du jour l’exaltation propre au genre, mais avec une intensité visuelle et sonore décuplée.

Il ne s’agissait pas seulement d’un simple trailer : la Gamescom a servi de plateforme pour affirmer l’envergure du projet et préfigurer le raz-de-marée de sueur et de sang qui attend les joueurs en 2026. La foule déjà conquise par Left 4 Dead, Back 4 Blood ou Resident Evil a désormais une nouvelle cible sur son radar, prête à s’abandonner aux délices coupables de la coopération en ligne.

Le souffle Carpenter, moteur de l’engouement

Impossible d’évoquer Toxic Commando à la Gamescom sans parler de la figure tutélaire de John Carpenter. Le réalisateur de films cultes tels que “The Thing” ou “Escape from New York” imprime sa griffe dans chaque recoin du jeu. Que ce soit à travers la bande-son synthétique, les clins d’œil visuels à sa filmographie ou encore la structure narrative héritée du cinéma d’horreur, le titre multiplie les références pour séduire autant les nostalgiques que les nouveaux venus dans son univers déjanté.

Exploration du gameplay gore et frénétique façon Left 4 Dead

Toxic Commando s’inscrit pleinement dans la tradition des shooters coopératifs où le mot d’ordre est la survie face aux hordes. Mais au-delà du classicisme apparent, le titre réinvente certains codes, rappelant à la fois l’intensité viscérale d’un Left 4 Dead et la créativité désespérée de titres comme Back 4 Blood ou Dead by Daylight. Les séquences montrées à la Gamescom en 2025 dessinent ainsi une expérience haletante, où chaque partie promet son lot de rebondissements saignants.

Le gameplay se construit autour de la synergie des classes et d’un arsenal varié, conçu pour démembrer, repousser ou écraser les vagues de mutants. Chaque joueur endosse un rôle spécifique, des compétences de soutien (soins, buffs temporaires) aux spécialistes de la destruction massive. Ce système fleurant bon le jeu d’équipe participe à l’ambiance “buddy movie” assumée, renforçant l’obligation de fonctionner en cohésion, même sous la pression infernale d’ennemis innombrables.

Au cœur du titre réside également la gestion des véhicules, un aspect rarement aussi poussé dans le genre. Prendre d’assaut les créatures à bord de 4×4 customisés, foncer à travers la Sludge ou s’unir pour défendre une position mobile, voilà qui renouvelle la dynamique traditionnelle du FPS coopératif. Cette fusion entre violence déchaînée, conduite effrénée et stratégie collective offre à Toxic Commando une saveur d’autant plus unique.

Le moteur Swarm Engine joue ici un rôle clé. Grâce à lui, les assauts des monstres sont dantesques ; le joueur évolue au milieu d’une mer grouillante d’ennemis prêts à tout pour broyer la moindre équipe imprudente. Cette gestion intelligente des foules larges fait écho à celle déjà saluée dans World War Z, mais ici enrichie par la palette de couleurs outrancières, la stylisation cartoon déréglée et les effets d’explosion à la hauteur de l’esthétique eighties. Les streamers et early testers présents à la Gamescom ont d’ailleurs souligné combien chaque session de jeu provoquait montée d’adrénaline et hurlements collectifs – là où la coopération prime, mais où la trahison par distraction peut aussi coûter cher.

L’héritage du genre : de Resident Evil à The Evil Within

Si Toxic Commando revendique le modèle Left 4 Dead, il s’inscrit aussi dans une généalogie du survival et de l’action en équipe. Les motifs horrifiques rappellent l’atmosphère pesante de Resident Evil ou The Evil Within, tandis que la structure des missions et la montée progressive de la tension évoquent le travail de studio derrière Dead by Daylight. Saber Interactive a donc travaillé à hybrider ces influences pour créer une identité propre, où l’angoisse suinte à chaque minute mais où triomphe aussi un humour corrosif et dédramatisant.

Le Swarm Engine et la démesure technique au service du gore

L’une des prouesses majeures de Toxic Commando réside dans l’utilisation du Swarm Engine, un moteur de jeu déjà éprouvé sur d’autres titres tels que World War Z et Space Marine 2. À travers cette technologie, Saber Interactive parvient à afficher sur l’écran des myriades de mutants, mutants, et autres grotesqueries sans craindre la moindre chute de performance, même en pleine frénésie d’action ou lors d’affrontements XXL. Cette capacité technique n’est pas qu’une simple vitrine : elle façonne entièrement le ressenti du joueur, tout en contribuant à l’intensité constante qui fait la marque du titre.

Le moteur permet des transitions fluides entre espace ouvert et couloirs oppressants, renforçant ainsi la diversité des situations du jeu. Un instant, la bande se retrouve à piétiner les restes de créatures dans une usine désaffectée, le suivant les voilà sur une autoroute infestée, attachés à défendre leur pick-up transformé en char d’assaut improvisé. L’illustration parfaite d’une action effrénée, sans interruption ni sentiment d’enfermement.

L’élément post-apocalyptique est à son comble grâce à la profusion de la mystérieuse “Sludge”, une matière noire contaminant tout sur son passage et servant de toile de fond à des affrontements dantesques. L’existence du “Sludge God”, entité née d’une expérience scientifique ratée, structure les séquences de jeu en arènes, où le chaos doit être maîtrisé pour pouvoir progresser. Le Swarm Engine transforme alors la menace collective en une expérience aussi jubilatoire que terrifiante.

Les armes et gadgets disponibles bénéficient d’effets visuels ravageurs, comme des grenades acides qui rongent la laine des monstres, ou des engins électromagnétiques capables de neutraliser en chaîne les vagues d’assaillants. Adapter son équipement et améliorer ses aptitudes deviennent des ressorts essentiels de la progression, poussant chaque joueur à investir dans sa classe et à repenser l’approche collective du combat à chaque session.

Une immersion sonore et visuelle digne d’un film de Carpenter

Bien que la prouesse technique soit impressionnante, la véritable réussite réside dans la réinvention de l’expérience sensorielle à travers une direction artistique léchée. Les éclairages inquiétants, les sonorités synthwave et la conceptualisation audacieuse des monstres résonnent avec la tradition de John Carpenter, offrant au jeu un caractère immédiatement reconnaissable. Les différents environnements – déserts radioactifs, banlieues dévastées, complexes scientifiques souterrains – sont autant de terrains de jeu pour mettre à l’épreuve les limites physiques et psychologiques des joueurs.

Classes personnalisables et progression : bâtir son équipe de choc

La personnalisation, élément central de Toxic Commando, fait de chaque partie une aventure renouvelée. Le système de classes propose un éventail de spécialisations, du démolisseur expert en explosifs au technicien capable de pirater et de réparer à la volée, en passant par le guérisseur indispensable à la survie du groupe. Cette flexibilité sert autant la diversité tactique que l’identité “buddy movie” héritée des classiques de l’action-horreur. Jouer avec des amis ou des inconnus pousse à refondre sa stratégie à chaque instant : le collectif doit s’ajuster face à des vagues d’adversaires aussi imprévisibles que redoutables.

Un système d’aptitudes à débloquer et à améliorer dynamise l’évolution de chaque personnage. Gagner de l’expérience permet d’accéder à de nouvelles compétences ou de perfectionner celles déjà acquises, amplifiant la sensation de progression. On ne retrouve pas seulement la course à la puissance brute, mais une véritable réflexion stratégique : équilibrer le groupe, répartir les rôles et combiner les pouvoirs devient vital face à la férocité croissante des mutants.

L’arsenal n’est pas en reste : la variété des armes correspond à une gamme de situations inédites, des fusils à impulsion pour le tir de barrage aux gadgets de contournement, tout est fait pour encourager l’expérimentation. Les aficionados de Dead by Daylight, Resident Evil ou Back 4 Blood pourront apprécier cette dimension partenariale et tactique, mêlant gestion du stress et éclats de rires lorsque la situation dégénère de façon spectaculaire.

Synergie, crossplay et accessibilité

La coopération au sein de Toxic Commando ne s’arrête pas à la composition de l’équipe : le jeu mise à fond sur la connectivité et le crossplay entre plate-formes PC, PlayStation 5 et Xbox Series X|S. Cette ouverture multiplie les occasions de réunir des groupes d’amis, fluidifiant le matchmaking et allongeant la durée de vie du titre. Les joueurs les plus investis peuvent ainsi relever les défis majeurs que leur propose l’intelligence artificielle adaptative, tandis que les débutants trouveront des modes d’accès et des tutoriels progressifs, le tout baignant dans un humour décalé qui désamorce la violence graphique.

Composer la meilleure escouade, affûter ses synergies de compétences et s’attaquer à la Sludge God avec le sentiment d’être une vraie “bande de bras cassés” – voilà le cœur du jeu promu aussi bien lors de la Gamescom qu’à travers les previews détaillées de Focus Entertainment.

Narration décalée, imagerie 80s et humour noir : l’esprit Carpenter revisité

La patte John Carpenter se retrouve non seulement dans le design ou la bande-son, mais aussi dans l’écriture et la narration de Toxic Commando. Le récit prend le parti de l’autodérision, se moquant autant des archétypes militaires que des situations absurdes rencontrées dans les films d’action-horreur des années 80. Le scénario se contente d’un point de départ efficace : une expérience scientifique part à la dérive, libérant une entité monstrueuse, le “Sludge God”. Une escouade de mercenaires “Toxic Commandos” aux profils mal assortis se retrouve alors à tenter de sauver le monde malgré (voire grâce à) son amateurisme assumé.

L’humour distillé à travers les dialogues, les situations et les punchlines participe à l’identité du jeu. On pense à la capacité de films comme “The Thing” à mêler malaise et comique de situation, où la peur est aussi le moteur de scènes délicieusement absurdes. Chez Focus Entertainment, l’objectif affiché est clair : faire de chaque session un cocktail de nervosité, d’improvisation et d’euphorie collective.

Ce ton mi-décalé, mi-sérieux s’incarne aussi dans la direction artistique. Les costumes outranciers des personnages, l’esthétique néon, le goût pour l’exagération du gore sont autant de clins d’œil à la culture pop américaine. À l’instar d’un comic-book – et d’ailleurs, un préquel sous cette forme est édité par Dark Horse – le jeu multiplie les références visuelles directement tirées des mythes horrifiques des années 80, tout en leur ajoutant une dose de modernité décomplexée.

L’influence du buddy movie et de la pop culture horrifique

Les amateurs de cinéma de genre s’y retrouveront : à l’instar des meilleures collaborations vidéoludiques avec des réalisateurs cultes (voir The Evil Within avec Shinji Mikami), Toxic Commando ne se contente pas de pasticher, il incorpore à chaque étape les codes pop et l’ironie typique de Carpenter. Cette identité narrative confère au jeu une profondeur inattendue, permettant aux joueurs de s’investir autant dans l’action que dans l’univers et les dialogues, pour une expérience aussi immersive que jubilatoire.

À travers ses ambitions techniques, ses choix scénaristiques et son hommage appuyé à l’héritage Carpenter, Toxic Commando s’impose déjà comme le rendez-vous à ne pas manquer pour tous ceux qui rêvent d’un Left 4 Dead réinventé à la sauce néon et gore des années 80.

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